Tuhfa-i tilismât « le Plus rare des talismans », par Abd urraçul Khan, 48 p. in-8o.
En fait de livres d’un caractère plus sérieux, je dois citer un ouvrage urdu sur la « science » ou plutôt sur la « philosophie de la médecine (’ilm-i tibb) », par le cazi Ilahi-bakhsch, d’Amritsar, où je remarque les chapitres sur l’air et la nourriture, le sommeil et le réveil, le repos et le mouvement ; puis :
Tabiyîn ussanâ’î « Explication des arts », par le maulawi Muhammad uddin.
Ma’dan ulhikmat « la Mine de la sagesse », grand traité de médecine en urdu et en anglais, publié par le saïyid Gulam-i Huçaïn, avec un vocabulaire des mots techniques ; in-8o de 499 pages.
Tahzîb Ihçâni « l’Hygiène d’lhçan », par le hakîm lhçan Ali.
Mufradât-i Razzâquî « les Médecines simples de Razzac », traduction en urdu, par Hacib uddin, de l’ouvrage persan intitulé Mufradât-i Nacirî.
Ja’grafiya tab’î « Géographie physique », à l’usage des élèves du Madraçat ul’ulûm Muçalmanân, par le munschi Muhammad Zuka ullah, professeur de mathématiques au collège d’Allahabad. Cet ouvrage, à en croire l’Awadh Akhbâr[1], est un véritable chef- d’œuvre. L’auteur est déjà connu par plusieurs ouvrages. Ce fut lui qui, avec l’aide de feu Francis Taylor, traduisit en hindoustani ma « Notice des biographies originales des poëtes urdus[2] ».
Quiças-i Hind « Histoire de l’Inde », anecdotes tirées de l’histoire de l’Inde musulmane ; Lahore, in-8o de 170 pages.
Wâquî’ ât-i Hind « Évènements de l’Inde », histoire complète de l’Inde ; Lahore, in-8o de 180 pages.
Kitâb ussa’âdat « le Livre du bonheur », leçons de morale, par Muhammad lkram uddin, de Dehli.