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Aux Tazkiras je dois ajouter les Anthologies proprement dites dont j’ai trouvé l’indication dans les biographies originales, et, afin de suivre la marche que j’ai adoptée pour les Tazkiras, je dois citer d’abord :


LXIV. Le Sabhâ vilâs « le Plaisir de l’assemblée, » anthologie de poésies hindies, par le pandit Dharm Nârâyan, qui a pour takhallus le nom de Zamir. Cet écrivain contemporain, qui n’avait que vingt-deux à vingt-trois ans en 1849, était, malgré son jeune âge, directeur, à cette époque, de l’imprimerie d’Indore, et il y publiait un journal hindi et urdu intitulé : Malwâ akhbar « les Nouvelles du Malwa ». Il a publié depuis lors plusieurs ouvrages hindoustanis, traduits pour la plupart de l’anglais.


LXV. Le Nau ratan « les Neuf pierres (précieuses) ». Ce titre, qui fait allusion au bracelet ainsi nommé, aux neuf divisions (nau khand) de la terre et aux neuf principaux poëtes de la cour de Bikrmajit auxquels on avait donné ce nom, est celui d’une Anthologie hindoustanie, écrite par Muhammad-bakhsch, et dont il y a eu deux éditions, toutes les deux de Bénarès : une de 1845 et l’autre de 1849.


LXVI. Le Kavya Sangraha « Recueil de poésies Brajbhakha », publié par Hîrâ Chand, auteur de plusieurs ouvrages importants, édités à Bombay.


LXVII. Le Kabi bachan Sudha « l’Ambroisie des discours des poëtes », anthologie hindi qui paraît mensuellement à Calcutta[1]

  1. V. mon discours d’ouverture de 1867, p. 26.