par une seule personne qu’on nomme dans ce cas bazu « bras » ; mais le refrain qui termine ordinairement les strophes est chanté en chœur et on le nomme jawabi « réponse ». On donne le nom général de ’Idi (festivus) aux cantiques composés et chantés à l’occasion des fêtes musulmanes et hindoues[1].
Le petit poëme nommé mu’amma représente proprement le logogriphe, et le lagz « la charade[2] ».
On nomme mucatta’at « découpure » de petits poëmes composés de vers très-courts.
On donne le nom de na’t « louange » à l’invocation des poëmes, c’est-à-dire aux louanges de Dieu, de Mahomet et quelquefois des premiers khalifes ou des imams, par lesquelles les musulmans commencent leurs livres.
On appelle sal-guira « retour d’année », c’est-à-dire « anniversaire de la naissance », une pièce de congratulation pour cette circonstance.
Le waçukht ou soz « ardeur » est un poëme pareil pour le fond au gazal, mais qui en diffère quant à la forme, car il se compose de vingt à trente strophes de trois vers dont les deux premiers riment ensemble et le dernier avec lui-même (par hémistiches).
On nomme zataliyat des poésies dans le genre de celles de Mir Ja’far Zatali, c’est-à-dire moitié persanes et moitié hindoustanies.
Enfin je signalerai un genre de composition particulier à l’Hindoustan et qu’on nomme nisbaten « rapports ». Il consiste en effet en des phrases qui paraissent n’avoir entre elles aucun rapport et pour l’explication desquelles on