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Page:Garcin de Tassy - Manuel de l’auditeur du cours d’ourdou.djvu/37

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mettrai encore d’aller passer quelque temps chez vous, si cela vous convient. Ces affaires resteront suspendues tant que vous ne serez pas ici. Je vous en préviens pour que vous sachiez bien que je compte toujours sur vous.


VII. À UN AMI.


Depuis que vous êtes parti de cette ville, j’ai reçu, par l’entremise d’un messager, votre lettre et les deux châles que vous m’avez envoyés ; mais vous ne me dites rien de votre santé ni de ce qui se passe dans le pays que vous habitez actuellement. Le ministre m’a écrit : il se plaint de n’avoir pas de vos nouvelles et paraît en être inquiet. J’espère que vous ne tarderez pas à lui en donner, et à lui faire, de manière à remplir son attente, le rapport circonstancié qu’il vous a demandé.

Adieu ; conservez-vous et croyez-moi votre ami dévoué.


VIII. RÉPONSE.


Monsieur et précieux ami, votre lettre m’est parvenue et m’a fait le plus grand plaisir ; mais je ne mérite pas les reproches que vous me faites. Je vous ai écrit deux lettres outre celle dont vous me parlez : une que je vous ai envoyée par un voyageur, et l’autre par la poste. Il paraît qu’elles se sont égarées, et c’est par ce motif seulement que vous ignorez ce qui me concerne ; car je n’avais pas manqué de vous en faire part. À l’avenir je ne confierai mes lettres qu’à des gens sûrs, et je me méfierai de la paresse de mes domestiques, qui peuvent bien avoir négligé de mettre à la