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poste ma seconde lettre. Je n’ai pas le temps de vous écrire plus au long cette fois, mais je réparerai cela à la première occasion.


IX. D’UN MARCHAND.


Monsieur, désirant augmenter le nombre des négociants qui sont en relation d’affaires avec moi, j’ai demandé à mes amis de m’indiquer les maisons de Bombay avec qui je pourrais en toute sûreté entreprendre des opérations commerciales. Comme on m’a fait l’éloge de votre probité et qu’on m’a de plus appris que vous donnez dans notre ville des commissions considérables pour la vente des étoffes que vous fabriquez et l’achat d’autres marchandises propres au pays où vous résidez, je viens vous prier d’agréer mes offres de service. Mon principal commerce consiste dans l’achat et la vente des étoffes de soie et d’autres qualités, pour compte d’amis. Ma maison est avantageusement connue dans ce genre d’industrie : vous pouvez en prendre des informations à qui vous voudrez, j’ai l’assurance qu’on ne vous dira rien qui me soit contraire. Il est inutile d’ajouter que si vous jugez à propos de me charger de vos commandes, je les exécuterai avec toute l’intelligence et l’attention dont je puis être capable.


X. RÉPONSE.


J’ai reçu, monsieur, la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire, et je me fais un plaisir d’y répondre tout de suite. Je n’ignore pas que votre maison jouit de l’estime générale ; ainsi je n’ai nul besoin de prendre sur elle des informations. Lorsque l’occasion s’en présentera, je ne man-