Page:Garneau - Histoire du Canada depuis sa découverte jusqu'à nos jours, tome I, 1845.djvu/548

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capitaine Daniel. — Le chevalier la Tour attaque le fort du cap de Sable défendu par son propre fils, et est repoussé. — Le chevalier Alexander lui cède la N.-Écosse, excepté Port-Royal. — La France et l’Angleterre occupent en même temps l’Acadie. — Traité de St.-Germain-en-Laye.

LIVRE II

Nom donné aux premières terres découvertes dans l’Amérique septentrionale. — Frontières des colonies mal définies ; sujet de beaucoup de contestations. — Description du Canada. — Tableau des populations indiennes de l’Amérique du Nord, et en particulier des tribus du Canada. — Leur nombre. — Description de leur personne, de leurs vêtemens, de leurs armes. — Leur manière de faire la guerre et la chasse. — Gouvernement des Sauvages. — Ils n’ont pas de religion. — Leurs devins. — Leur respect pour les morts ; leurs funérailles. — Leurs fêtes. — Ils sont fort passionnés pour le jeu et peu pour les femmes ; mais très attachés à leurs enfans. — Éloquence figurée des Sauvages. — Formation de leurs langues : ils ne connaissaient point les lettres : caractère synthétique des langues indiennes. — Facultés intellectuelles de ces peuples. — Leur origine. — Descendent-ils de nations qui ont été civilisées ?

LIVRE III

Louis Kirtk rend Québec à la France en 1632. — Champlain revient en Canada comme gouverneur, et travaille à s’attacher les Indigènes plus étroitement que jamais. — Collége des Jésuites construit à Québec. — Mort de Champlain, (1635). — M. de Montmagny le remplace. — Guerre entre la confédération iroquoise et les Hurons ; les succès sont partagés. — Le P. Le Jeune établit le village indien de Sillery. — Fondation de Montréal (1641), par M. de Maisonneuve. — Fondation de l’Hôtel-Dieu et du couvent des Ursulines. — Paix entre toutes les nations indiennes ; elle est rompue par les Agniers. — M. d’Aillebout relève M. de Montmagny comme gouverneur de la Nouvelle-France. — La guerre devient extrêmement vive entre les Iroquois et les Hurons : succès prodigieux des premiers ; les Hurons ne pouvant leur tenir tête sont dispersés, les uns vers le lac Supérieur, d’autres vers la baie d’Hudson, le reste vers le bas St.-Laurent (1649–50). — La Nouvelle-Angleterre fait pro-