Page:Garneau - Histoire du Canada depuis sa découverte jusqu'à nos jours, tome I, 1845.djvu/553

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iroquois de la rive gauche du St.-Laurent et des lacs. — Dongan rassemble les chefs des cantons à Albany et les engage à reprendre les armes. — M. Denonville, instruit de ces menées par le P. Lamberville, se décide à les prévenir. — Sous prétexte d’une conférence, il attire plusieurs chefs de ces tribus en Canada, les saisit et les envoye chargés de fers en France. — Noble conduite des Onnontagués envers le P. Lamberville, instrument innocent de cette trahison. — On attaque les Tsonnonthouans avec 2700 hommes ; ils tendent une embuscade ; l’on réduit tous leurs villages en cendres. — On ne profite point de la victoire. — Fondation de Niagara. — Pourparlers inutiles pour la paix ; perfidies profondément ourdies de le Rat, chef huron, pour rompre les négociations : la guerre continue. — Le chevalier de Callières propose la conquête de la Nouvelle-York. — Calme trompeur dans la colonie : massacre de Lachine le 24 août (1689). Ineptie du gouverneur ; il est révoqué. — Guerre entre la France et l’Angleterre. — M. de Frontenac revient en Canada ; il tire le pays de l’abîme, et le rend par ses talens et par sa vigueur bientôt victorieux de tous ses ennemis.


FIN DES SOMMAIRES.