M. Légaré, est mort en 1843, procureur général des États-Unis et membre en conséquence de l’administration de Washington[1].
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Voici d’après le Dr. Ramsay les noms des principaux Huguenots qui vinrent s’établir dans la Caroline après la révocation de
l’édit de Nantes, et qui ont formé les souches des familles
aujourd’hui existantes les plus respectables de cet État.
Bonneau Dutarque Gourdine Neufville Bounetheau De la Consilière Guérin Prioleau Bordeaux De Leiseline Herry Peronneau Benoist Douxsaint Huger Perdrian Boiseau Du Pont Jeannerette Porcher Bocquet Du Bourdieu Légaré Postelle Bacot D’Harriette Laurens Peyre Chevalier Faucherand La Hoche Poyas Cordes Foissin Lenud Ravenel Couterier Faysoux Lansac Royer Couterier Faysoux Lansac Royer Chastaignier Gaillard Marion St.-Julien Dupré Gendron Mazyck Simon Delysle Gignilliat Manigault Serre Dubose Guérard Mellechamp Sarazin Dubois Godin Mauzon Trezevaut Deveaux Girardeau Michau Beaucoup d’autres noms des plus respectables ont été omis ; et un plus grand nombre encore a été changé pour en adapter l’ortographe à la prononciation anglaise. Ainsi Beaudouin s’écrit aujourd’hui Bowdoin. Un membre de cette famille fut gouverneur du Massachusetts en 1785 et 6. Les noms des principaux émigrans français sont ceux de Beurnon dont parle LaHontan, Boudinot, Daillé, Faneuil, Huger, Manigault, Prioleau, Laurens, etc. Elias Boudinot fut président du Congrès en 1782, directeur de l’Hôtel des monnaies, premier président de la société biblique américaine dont il fut le créateur. Jay fut deux fois ambassadeur, à Paris en 1783, à Londres en 1795 ; il fut aussi gouverneur de la Nouvelle-York et Juge-en-chef des États-Unis. François Manigault s’est très distingué dans la guerre de la révolution. Prioleau était petit fils d’Antoine Prioli, élu doge de Venise en 1618.