Page:Garneau - Histoire du Canada depuis sa découverte jusqu'à nos jours, tome III, 1848.djvu/560

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Alliances indiennes ; les cantons iroquois protestent de leur neutralité. — Préparatifs militaires. — Bandes canadiennes en campagne tout l’hiver (1755-56) ; destruction du fort Bull et dispersion d’un convoi de 400 bateaux ennemis. — Commencement de désunion entre le gouverneur et le général Montcalm au sujet de l’entreprise sur Oswégo. — Siége de cette place. — La garnison abandonnées du général Webb capitule. — Butin que l’on fait. — Les sauvages tuent un grand nombre de prisonniers ; on ne parvient à les arrêter qu’avec beaucoup de peine. — Les fortifications d’Oswégo sont rasées. — Joie que cette victoire répand en Canada. — Les Anglais suspendent toutes leurs opérations pour le reste de la campagne. — Les Indiens ravagent leurs provinces. — Les Canadiens enlèvent Grenville à 20 lieues de Philadelphie. — Disette en Canada. — Arrivée des Acadiens qui mouraient de faim. — Ils se dispersent dans le pays. — Demande de secours en France. — Augmentation rapide des dépenses. — Montcalm suggère d’attaquer l’Acadie au lieu des forts Edouard et William-Henry. — Pitt monte au timon des affaires en Angleterre ; nouveaux efforts de cette puissance en 1757. — Elle forme et on abandonne en chemin le dessein de prendre Louisbourg, protégé par la flotte de l’amiral Dubois de la Motthe. — Des bandes canadiennes tiennent la campagne pendant l’hiver ; M. de Rigaud, à la tête de 1,500 homes, détruit les environs du fort William-Henry. — Les tribus indiennes restent fidèles à France, qui envoie des secours. — Prise de William-Henry après un siége de 6 jours. — La garnison, fort de 2,400 hommes, met bas les armes. — Les prisonniers sont encore attaqués à l’improviste par les sauvages, qui en massacrent plusieurs, les pillent et les dispersent. — Le fort William-Henry est aussi rasé. — La disette va en augmentant en Canada. — Murmure des troupes. — Les dissentions deviennent plus visibles entre les chefs de la colonie. — Succès variés de la France dans les autres parties du monde. — Elle ne peut envoyer que quelques recrues en Amérique. — L’Angleterre y porte son armée à 50,000 hommes dont 22,000 réguliers, pour la campagne de 1758.