d’artillerie. Le matelot est silencieux sur mer, surtout en ces moments-là ; on n’entendait, de temps à autre, que la voix du capitaine ou du second donnant des ordres.
Enveloppé dans mon manteau, appuyé sur un des sabords de la poupe, près du timonier, je ne pouvais m’empêcher d’admirer l’intelligence courageuse de l’homme dans une pareille lutte. Nulle part elle ne me paraît plus imposante, si on la compare avec la puissance des éléments qu’elle a à combattre.
Le vent souffla ainsi avec violence jusqu’au lendemain à 4 heures de l’après-midi, qu’il tourna au nord-ouest en se calmant presque tout-à-fait, sans que notre navire cessât pour cela d’être agité ; car n’étant plus soulevé par le vent, il roulait maintenant sur la mer de manière