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Page:Garnier - Les tragedies de Robert Garnier - 1605.djvu/87

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PORCIE.

De ceux qui pour la liberté Yestent les armes ?

Las ! que n’eftes vous du cofté Dedos genf-darmes ?

A CTE V. S 19

La Nourrice. Le Chœur de Romaines de La Nour.

A mom, Ccourez Citoyens, accourez, , laftez-voHS, Quiritesaccourez, cefte race divine, Cefe noble maifan tombe toute en ruine, Brute meurt doublement.. Ch. Lat ! quel malheus NOUNCAH

Peut encor’defaftrer de Brute le tembeau ? Quel eftrange accident, quelle horrible infortune Depuis fon dernier fort de rechef limportune ? Allons troupe aimee, allons voir quel mechef Eefte panuremaifon atterre de rechef : Allons filles, allons. No. O vicilleffe chetine ! Orfemme miferable y fortune nuifiue ! Amal-heur ! 0 mal-heur ! Ch.Quelmal-heur aduen Te fait ainfi plomber ton eftomach chenu ? No. O que ne fuis-je morte ! O que me fui-ie co terre !

O qu’vn fembre tombeau maintenant ne m’enferre ! Omal-heur ! O malheur ! Chœ. Laiffe ces cris pis tenx,

Et ne tien noftre efprit plus longuement douteux. No. Ces cheueux à grifons, cestettes nourricieres Et ces tremblantes mains, qui te faifoyent prieres… D ih

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