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Page:Garnier - Les tragedies de Robert Garnier - 1605.djvu/88

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PORCIE.

N'ont pea donc t'amolir?n'ont peu docques n'ont pen Deftourner ce defir que tu auois concent Que fera deformais ta fidelle Nourrice? Que fera-elle belas! finon qu'elle periffe? Ah,mon cher nourriçon,ne cog noiffois-tu pas Que ta mort auec foy tireroit mon trefpas? Ne cognoiffois-tu pas,gemiffable Porcie, Que ie ne pais fans toy longuement eftre en bie?" Et qu'au milieu des maux que trifte tu auois, ce qui me faifoit viure,eftoit que tu viuo is? Tu eftois lors ma vie, tu es à cefte heure Celle qui par ta mort eft caufe que ie meure. Omal-beur! O mal-heur! Ch.tamai pasure che, Ne trouuer as-tu fin à tá calamité?rucioaliny? Las tousiours mal fur mal,miferes for salfered (33 Te feront renommer aux terres effrangeres sit Les meurtres en tes flancs feiourneront tousiours Tandis que ton deftin entretiendra foncours! Tas No Plarez, voftre Cité,mes fideles compaghe Qui porte ores,qui porte au front de fapt montagnes, Autant d'afflictions de tourmens diuersy olla. Qu'elle portoit de crainte à tout cet Painers A Plorez filles plorez, 3 dités adieu Romme, N

Qu'vn renomé mal-heur pour tout iamais renomme. Ch. Les pleurs n'ont point tary dans nos l'armoyans 64

yeux Depuis le triple accord de nos troi factieuxpres Qui pour mettre à leurs pieds nos franchises premie Departirent entre eux les legions guerrieres: Deflorsiamais le fer n'a bougé de nos mains, ❤ Non contre vn estranger, mais contre nous Romains, Le Tybre qui fouloit enorgueillir fes riuesi Du fuperbe appareil des defpouilles captines, Que nos Princes vaillans tiroyent de toutes pars, Digitized by Google