On causa ; elle donna des nouvelles du petit du stoeltjezetter du Sablon, qui « venait » tellement bien qu’on voulait le faire déjà creoltje, — du fils du vieux rentier Alexis Boesemans, appelé chez le juge d’instruction pour s’expliquer une fois sur ce qu’il avait scherreweggé quand il était agent de change. Puis elle fit examiner son manteau, qui lui avait coûté une belle pièce de 600 francs ; Charles l’apprécia en connaisseur.
On ne pouvait jamais se trouver avec Mme Cécile plus de cinq minutes sans que la conversation portât sur les lieux d’aisances. Cela ne manqua pas. À peine le manteau remisé, elle conta une histoire arrivée le matin même ; cette histoire mettait en cause Tiche, un vieux domestique qui ne lui « servait de rien », mais qu’elle gardait parce qu’il avait été pendant vingt ans le cocher de feu son mari.
Mme Cécile n’avait jamais eu qu’une querelle avec le défunt : mais cette querelle avait duré aussi longtemps que leur union.
Attaché aux us, coutumes et traditions de son vieux quartier du bas de la ville, feu M. Laermans déplorait voir disparaître chaque jour certaines institutions quasi-constitutionnelles de la vie bruxelloise.
Les W.-C. « geâre » anglais le désolaient particulièrement. Il eût voulu que les vieilles maisons