alla, après un « Bonsoir, Messieurs et Dames », prononcé d’un ton de catastrophe.
On le laissa partir. La « belleke » du magasin tinta : on entendit le bruit de la porte qui se refermait.
Mme Cécile, cria dans le vide : « Salut en de kost ! »
— « En de wind van achter », fit Rose en répons.
Alors, Rose, Mme Cécile, Flagothier et Julien furent pris d’un rire inextinguible.
Charles dit simplement :
— Je vous demande pardon, mais, à la fin, il m’exaspérait.
Flagothier déclara :
— Un client de perdu, deux de retrouvés : vivent les gens qui ont bien le temps et au diable les autres !
Tous souriaient de voir Rose en proie à une bienfaisante crise, où sa nature raisonnable, depuis plusieurs heures comprimée par le chausseur, tel un coude-pied dans une bottine mal faite, se dilatait d’aise, enfin.
Ils se mirent à jouer au couyon. Flagothier s’intéressait peu au jeu, visiblement mal à l’aise, étonné de rester aussi longtemps chez lui.
À 10 heures, Rose, gentiment, le délivra.
— Va seulement à la Boule plate, « l’hommeke », avec ces messieurs, dit-elle. Mais pas revenir trop