Page:Garnir - Le Commandant Gardedieu, 1930.djvu/27

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jetait dessus. On ovationnait Aubanel dans les cafés comme on fait aujourd’hui de Tartarin ; des femmes lui apportaient des fleurs quand il sortait de son bureau. Or, un jour, Mgr  Dumont alla à Canossa et fit la paix avec le Pape : Aubanel dut quitter Mons, emportant avec lui son baluchon et ses extravagances. Plus d’Aubanel, plus de crise ! L’équilibre se refit doucement dans les cerveaux et la paix descendit sur la ville, portant, comme dit le poète de la Chrestomathie, des fleurs et des épis…

Eh bien ! je suis persuadé que Mons, aujourd’hui désaxé, retrouvera son axe quand Tartarin ne sera plus là !

Quousque tandem ? comme disait mon professeur de troisième…