chiens courans, il ne fuyt guères loinh d’euls, si mastins ou lévriers ne l’esloinhent. Il fuyt le couvert comme un sanglier ou un ours, et voulentiers les voies.
Il vet communément querre sa vie la nuyt ; d’aucunefois le jour, quant il a grant fain. Et aucuns sont qui chassent cerfs, sangliers et chevreuls et sentent tant comme mastins et prennent des chiens quant ils pevent. Il en y ha d’aucuns qui menjent les enfans et aucunefois les hommes, et ne menjent nulle autre char puisqu’ils[1] sont encharnés aux hommes, ansois se laisseront morir, et ceulx apelle l’en lous garoulz ; quar on
- ↑ Puis, après ; puisqu’ils, après qu’ils.
le mot afichier dans le sens d’atteindre. Ce passage édaircit complètement celui de la page 39, note 5, qui était resté obscur.
Il va trop tost ; quar à paines au partant de son lit, y affichera un pareill de lévriers. Il faut entendre :
Il va très vite ; car avec peine au partir de son lit, l’atteindra un couple de lévriers.