autre chose qu’une question de forme, c’est une question de fond. Il s’agit d’un duel à outrance, entre celui qui n’a pas et celui qui a. Déposée par le protestantisme comme un germe de mort au cœur des sociétés modernes, cette question a eu pour première application la taxe des pauvres. Aujourd’hui qu’elle approche de la maturité complète, elle tend au communisme. Nulle force matérielle ne peut empêcher son développement final, et prétendre la résoudre par des systèmes, c’est la faire rentrer dans la catégorie de ces problèmes sociaux que Napoléon appelait des os à ronger pour les avocats et les idéologues.
XX.
Palliatifs au mal.
La sagesse humaine est donc à bout de voie ; c’est-à-dire qu’elle ne peut plus trouver dans son propre fond les moyens de nous sauver. Voulons-nous en conclure qu’il faut se croiser les bras et attendre ? Non certes, et nous venons de le dire. Il faut, au contraire, aviser, et promptement, à tous les moyens d’amortir le choc, de le prévenir. Ici l’Assemblée nationale a besoin d’une grande intelligence de la situation et d’une grande énergie. Qu’elle ponge son regard jusque dans les profondeurs de la plaie ; qu’elle voie bien que le mal est dans les âmes ; que les âmes, par conséquent les sociétés, sont malades pour avoir violé les deux lois fondamentales qui sont leurs conditions de vie et de santé ;