au communisme, c’est-à-dire à l’esclavage, à la guerre civile, à l’anarchie, à la ruine. Pour ne pas nous accuser de calomnie, écoutez les apôtres mêmes de ces déplorables systèmes :
« Nous ne chercherons pas à tourner la difficulté, on ne gagne rien à ruser avec les gens d’affaires… Oui, c’est de la question de votre propriété et de votre société qu’il s’agit ; oui, il s’agit de substituer la propriété légitime à la propriété usurpée, la société entre tous les membres de la famille humaine et de la cité politique, à la cité des loups contre les loups qui fait tout l’objet de vos regrets.
» Oui, la remise du domaine public de la circulation à l’État, que vous avez exploité et dépossédé, est le premier anneau de la chaîne des questions sociales que la révolution de 1848 retient dans les plis de sa robe virile. C’est le véritable point de partage entre l’ordre républicain, l’ordre selon la fraternité, et le désordre barbare que vous appelez société. C’est la seule question mûre et forte sur laquelle la République de la forme se soit trouvée prête et qu’elle ait pu engager sérieusement ; sous peine de déchéance radicale, il faut qu’elle en vienne à bout, et sur ce point, toute dissidence écartée, nous, les républicains du fonds et du tréfonds, nous lui devons, nous lui donnons notre concours[1]. »
- ↑ Article du journal la République, à l’occasion du projet de rachat des chemins de fer.