ments des anciennes corporations, en réclamant des législateurs de donner force de loi à ceux de ces règlements qui leur sembleront propres à guérir les maux dont ils souffrent ; notamment à l’article en vertu duquel tout produit devait porter la marque du fabricant. 3° Il est urgent qu’ils se constituent dans leur sein des moyens de secours pour les malades, les orphelins et les vieillards. Certainement il se trouvera partout des hommes éclairés et charitables qui les aideront de leurs conseils et de leur bourse, dans cette entreprise qui apportera de la richesse et du bien-être à tous, sans rien ôter à personne. »
Ces moyens et d’autres encore prépareront un avenir meilleur et serviront à rendre la crise moins violente ; mais, je tremble en le disant, ils ne la préviendront pas. D’un côté, ces moyens et tous les autres du même genre supposent dans l’ouvrier la généreuse volonté de renfermer sa liberté dans les justes limites de la raison, de l’ordre et de l’équité ; et dans le riche la volonté également généreuse de consacrer aux classes laborieuses une large part de son intelligence, de son activité et de son superflu. Or, il faut bien en convenir, ces deux conditions n’existent pas encore ; peut-être même tous n’en comprennent-ils pas l’absolue nécessité. En tout cas, elles ne donneront pas du travail, et ne seront pas réalisées demain. D’un autre côté, les moyens dont il s’agit ont tous le défaut capital de ne contribuer que très-faiblement à la moralisation de la société. Tel est pourtant le but qu’il faut atteindre promptement et à tout