culière : j’ai nommé la scandaleuse profanation du dimanche. Qu’on le sache bien, la violation de cette loi sacrée du repos hebdomadaire, aussi ancienne que le monde et si religieusement observée dans tous les lieux qu’éclaire le soleil, nous place au dernier degré de l’estime publique. En Europe, elle nous fait mettre au banc des nations civilisées ; et en Afrique, au rang des chiens par les Barbares !
Dire que cette répulsion est l’effet d’un préjugé, c’est nous défendre par une injure. Aux yeux de tous les peuples, la violation publique, constante, nationale du repos sacré est une profession d’athéisme. Or, l’horreur qu’inspire au genre humain la profession publique de l’athéisme ne fut jamais l’effet d’un préjugé. Nous obstiner à le prétendre, ce serait ajouter la sottise à l’injure et recueillir par surcroît le mépris du monde entier, légitime salaire de la suffisance et de l’entêtement.
XXXIX.
Suite.
Cette honte inouïe dans l’histoire d’aucun peuple, il dépend de l’Assemblée nationale d’en laver le noble front de la France. Pour cela, elle n’a pas même besoin d’un nouveau décret, il lui suffit d’ordonner, dans la plénitude de son autorité souveraine, l’accomplissement de la loi existante et qui n’a jamais été rapportée.
Direz-vous que cela est impossible ? Nous l’avons prouvé, cette mesure est rigoureusement nécessaire ;