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Page:Gauss - Théorie du mouvement des corps célestes, traduction Dubois, 1864.djvu/19

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viii
PRÉFACE

sections contiennent non-seulement l’exposition des méthodes habituellement en usage, mais encore particulièrement d’autres qui doivent, si je ne me trompe, leur être de beaucoup préférées dans la pratique, et à l’aide desquelles on obtient, d’après les éléments connus, les positions des astres ; les deux autres sections traitent de questions beaucoup plus importantes et qui préparent la voie aux opérations inverses. Puisqu’en effet les positions de la planète se déduisent des éléments par une suite de considérations longues et ingénieuses, il est nécessaire d’apercevoir plus profondément la nature de ce tissu avant qu’il soit permis d’entreprendre, avec espoir de succès, l’explication des fils et la solution de la question dans ses différentes parties. Nous donnons donc, dans le premier livre, les formules et les moyens à l’aide desquels, dans l’autre livre, ce travail difficile est ensuite achevé ; la partie la plus importante du travail consiste donc alors en ce que ces moyens, choisis comme il faut, soient disposés dans une suite convenable et dirigés vers le but proposé.

Les problèmes les plus importants sont pour la plupart éclaircis par des exemples extraits toujours, toutes les fois que la chose a été possible, d’observations véritables. De la sorte on accordera, non-seulement une plus grande confiance à l’efficacité des méthodes et leur usage se montrera plus clairement aux yeux, mais j’espère aussi avoir évité que les calculateurs moins exercés ne soient détournés de l’étude de ces questions qui constituent, sans aucun doute, la partie la plus féconde et la plus brillante de l’astronomie théorique.

Gœttingue, 28 mars 1809
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