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Page:Gauss - Théorie du mouvement des corps célestes, traduction Dubois, 1864.djvu/20

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LIVRE PREMIER.
RELATIONS GÉNÉRALES ENTRE LES QUANTITÉS AU MOYEN DESQUELLES LES MOUVEMENTS DES CORPS CÉLESTES AUTOUR DU SOLEIL SONT DÉTERMINÉS.

PREMIÈRE SECTION.
RELATIONS CONCERNANT UNE SEULE POSITION DANS L’ORBITE.
1

Nous considérons seulement, dans cet ouvrage, le mouvement des corps célestes en tant qu’ils sont gouvernés par la force attractive du Soleil.

Toutes les planètes secondaires sont donc exclues de notre recherche, ainsi que les perturbations que les plus grosses exercent les unes sur les autres ; tout mouvement de rotation est aussi mis de côté. Nous envisageons les corps en mouvement comme étant même réduits à un point mathématique, et nous supposons tous les mouvements soumis aux lois suivantes, qui doivent donc, dans cet ouvrage, être prises pour base de toutes les recherches :

I. Le mouvement de toute planète se fait perpétuellement dans un même plan passant par le centre du Soleil.

II. La trajectoire décrite par l’astre est une section conique dont le centre du Soleil occupe le foyer.

III. Le mouvement sur cette trajectoire se fait de telle sorte que les aires des espaces décrits autour du Soleil sont proportionnelles à ces intervalles eux-mêmes. Les temps et les espaces décrits étant donc représentés par des nombres, un espace quelconque divisé par