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PRINCE-FIDÈLE
Je le crois, oui… Mais emportons toujours ce breuvage, que tout à l’heure vous vouliez boire.
L’IMPÉRATRICE, toujours très vite.
Et s’ils nous prennent là, les Tartares, s’il nous prennent comme des bêtes de nuit forcées dans leur terrier ?… Rappelez-vous, ils avaient violé la tombe de mon aïeul…
PRINCE-FIDÈLE
Elle n’était pas cachée comme la vôtre.
L’IMPÉRATRICE, toujours très vite.
Et des vêtements ensuite, pour fuir dans la campagne où l’ennemi rôde. (Touchant sa robe de guerrière.) Pas avec ceux-là ?
PRINCE-FIDÈLE
Des dépouilles d’ennemis nous serviront à souhait… La terre doit en être jonchée…
L’IMPÉRATRICE
Pour vêtir votre Impératrice, des loques arrachées à quelque cadavre qui se décompose… Soit ! même à cela je consens… Mais, pour vivre, dans ces couloirs de tombeau, pour durer,