Dieu de la sagesse : Ganésa, qu’ils nomment Bitara-Gana. Il est assis les jambes croisées, obèse, et sa tête est celle de l’éléphant. L’autre montre la déesse Loro-Djongrang, debout sur le taureau Nandi. Le premier de ses huit bras tient une queue de buffle, le second, un glaive appelé courg, le troisième et le quatrième, des symboles mystérieux : le bhoulla et le choukour ; du cinquième elle porte la lune, du sixième, un bouclier, du septième, un étendard : avec le dernier elle enlève par les cheveux Mahikassour, qui est le vice personnifié.
Mais ne nous attardons pas devant ces divinités, rongées par le temps, franchissons la porte, derrière laquelle nous appelle un cliquettement argentin de musique.
Voici de petits hommes jaunes, vêtus de larges pantalons, de tuniques en indienne à ramages, et coiffés de petits chapeaux coniques. Ils secouent en mesure de bizarres xylophones, ornés de bouquets de plumes roses, et cela produit une musique douce et