appuyant des deux mains, darde ses regards vers l’infini.
Kévan[1], la lointaine planète, l’interprète des destinées, le grand révélateur des mystères du ciel, s’avance dans le signe des poissons vers la demeure d’Ormuz[2] qui brille d’un éclat inusité, tandis que passe, au-dessus d’eux, une merveilleuse étoile, qui traîne après elle comme une gerbe d’or ! À l’Orient la constellation de la Vierge surgit de l’horizon, le Lion la précède, le Bouvier la suit ! Au Zénith, dans le signe d’Alsartan[3], près de la nébuleuse Crèche, scintillent vivement les étoiles qu’on nomme les Ânes ; le Taureau monte vers le centre du ciel, et Nembrod[4] marche vers le Bélier, du côté de l’Occident.
Le roi regarde avidement, les prunelles dilatées ; et, sans cesser de contempler, il va frapper de son poing fermé le disque d’airain