qui parcours le ciel, uni à la déesse Ma. Tous les hommes se réjouissent de te voir marchant vers eux ; dans ton mystère ils prospèrent, ils progressent, ceux qui sont éclairés de tes rayons.
« Ô inconnu ! Incomparable est ton éclat ; tu es le pays des Dieux ! On voit en toi toutes les couleurs de l’Arabie !
« Ô soleil, qui n’as pas de maître ! Grand voyageur à travers l’espace ! Les millions et les centaines de mille lieues, en un instant tu les parcours ; tu disparais et tu subsistes, ô Ra qui te lèves à l’horizon !
« Gloire à toi, qui brilles dans le Nun, qui as illuminé les deux mondes le jour où tu es né, enfanté par ta mère de sa propre main ; tu les illumines, tu les divinises, grand illuminateur qui brilles dans le Nun ! »
Tandis que tous étaient agenouillés et glorifiaient le resplendissant soleil, en tendant les bras vers lui, un jeune homme dont le costume était différent de celui de ses compa-