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ZIN-GOU

est passée à la ceinture, à côté des deux sabres, et la guerrière s’appuie sur une canne d’ivoire et d’or, longue comme une pique.

Sous le vent, les voiles se tendent, les lames balancent les navires, tandis que Zin-Gou, les regards perdus dans l’espace, s’écrie :

— Voyez ! Voyez ! Le dieu marin ! Foumi-Yori-Mio-Zin se fait notre guide et marche devant nous !

Elle est seule à apercevoir le Dieu de la mer ; mais nul ne doute de sa parole.