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TOKIO

jour. Le sens du symbole se perdit plus tard, mais on continua à ériger des toriés pour indiquer l’approche d’un temple ou d’un emplacement sacré, et on les multiplia. Les Bouddhistes Riobé, qui ont admis plusieurs des préceptes et des symboles shintoïtes, construisirent ces toriés en bronze, en pierre ou en bois peint en rouge, et les placèrent dans les jardins des temples, tandis que les Shintoïtes purs continuèrent à n’employer que le bois naturel, et chez eux, quand on a franchi le torié, on est sur le territoire sacré.

Les temples sont très nombreux à Tokio, et dans chacun d’eux le peuple afflue. Shiba, le Parterre des Herbes, où se trouvent des tombes royales, est le plus splendide, et n’a pour rival qu’Uyéno, la Haute-Plaine. Viennent ensuite Atago-Yama, d’où l’on a