Page:Gautier - L’Orient, tome 1, Charpentier-Fasquelle, 1893.djvu/241

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

EN CHINE

SOUVENIRS DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE LONDRES

Pour aller en Chine, l’on s’embarque à Hereford Suspension-Bridge, à deux pas de Trafalgar-place, sur un de ces légers pyroscaphes, omnibus aquatiques qui descendent et remontent perpétuellement la Tamise, à moins qu’on ne préfère prendre ce singulier chemin de fer de Blackwall qui passe sur le toit des maisons et vous fait plonger rapidement dans une foule d’intérieurs, et l’on arrive au dock de Sainte-Catherine, au-dessous de la Tour de Londres, en moins de temps qu’il n’en faudrait à Paris pour une petite course en fiacre.

À travers la forêt de mâts et d’esparres,