rait dans un concert indigène, arabe ou chinois, qu’un charivari composé de miaulements sortant de gosiers éraillés et se mêlant d’une façon discordante aux crins-crins de la pouïtra, de la pey-pat ou au rhythme monotone du pung-woo ou du tarabouk. Les peuples orientaux sont pourtant aussi sensibles à ce genre de musique que nous pouvons l’être à l’exécution d’une belle symphonie. Cela prouve tout simplement que leurs oreilles ont une sensibilité musicale, sinon moins exquise, du moins d’une tout autre nature que la nôtre.
Nous devons à M. Giraldon, qui fait avec beaucoup de courtoisie les honneurs du salon chinois de la rue Vivienne, la traduction des trois romances que nous avons entendu chanter par Mme Yung-Achoy, et dont nous avons noté les airs, non sans quelque difficulté.
La première est intitulée : Caout-thee ; voici quel en est le sens :
C’est une mère qui fait des remontrances a son enfant parce qu’il a négligé ses de-