au pelage strié de fauve et de noir, qui se roulent dans la paille en bâillant et en étirant leurs membres. Cela est fort honorable de figurer à l’Exposition comme spécimen de race pure ; mais, nous n’en doutons pas, ces braves lévriers aimeraient mieux bondir en toute liberté dans le steppe, devançant le galop à fond de train des chevaux les plus rapides.
Regardez cette yourte ou tente en feutre à dessins rouges sur fond blanc : c’est encore une habitation assez confortable ; mais voilà qui est tout à fait primitif, une hutte de Samoïède ou d’Ostiak, faite de peaux de phoque et d’écorces de bouleau soutenues par des perches réunies à leur extrémité et laissant passer la fumée.
Des moujiks en costume d’été, c’est-à-dire, revêtus de la chemise rouge ou blanche et du pantalon bleu entré dans les bottes, vont et viennent, occupés à diverses besognes, et animent le canton russe de la manière la plus pittoresque. Plusieurs ont le type grec, et, avec leurs cheveux séparés sur le front et leur