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LE THÉÂTRE TURC
À CONSTANTINOPLE.
Mon cher Louis[1], voici que j’arrive enfin pour te relever de la longue faction de quatre mois que tu as faite à ma place dans la guérite du feuilleton, le lorgnon à l’œil, la plume au bras, disant aux pièces : « Passez au large, » ou bien : « Entrez, » suivant leur mérite. Tu as vu par intérim les vaudevilles d’été, les mélodrames caniculaires : tu as assisté avec un rare courage au défilé des ours les plus chenus et les plus grognons : les théâtres ont vidé leurs arrière-cartons sur ta tête innocents, tandis que moi, je m’enivrais, non sans remords, de lumière et d’azur dans ces beaux pays aimés du soleil ; ami coupable, je
- ↑ Louis de Cormenin.