« Deus, dist Rollanz, cum cist est bons vassals !
« E ! gentilz quens, tant proz e tant leials,
« Nostre amistiez en cest jur finerat,
« Par grant dulur hoi se departirat.
« E l’Emperere, quant morz nus truverat,
« En dulce France jamais tel doel n’averat.
« N’i ad Franceis pur nus ne prierat,
« Enz es mustiers oraisun en ferat.
« En Pareïs la nostre anme jerrat. »
Oliviers l’ot e sun cheval brochat ;
En la grant presse à Rollant s’aproismat.
Dist l’uns à l’altre : « Cumpainz, traiez vus ça.
« Jà l’uns seinz l’altre, se Deu plaist, n’i murrat. »Aoi.
Ki puis veïst Rollant e Olivier, etc.
Vers 1682. — Arcevesque. O. Pour le cas sujet, il faut arcevesques.
Vers 1683. — Mort. O. Pour le régime pluriel, morz. ═ Lire bien. V. la note du vers 1500.
Vers 1684. — Dans la Keiser Karl Magnus’s Kronike, c’est Turpin qui dit : « Il a été trouvé dans les vieux livres que nous devons mourir pour la cause de la sainte foi. »
Vers 1685. — Lire Milliers. O. La forme millers se trouve (vers 1417, 1439, 1440, 2072, 2416, 2544, 2774) beaucoup plus souvent que milliers. (Vers 109 et 2685.) — Mais on ne trouve ce mot en assonanee que dans les laisses en ier.
Vers 1686. — As quatre turs. O. Erreur évidente, que Mu. a rectifiée d’après Venise IV : A questo storm, et Versailles : A quatre estors. Venise VII porte : As quatre stors. ═ Lor. O.
Vers 1687. — Quint. O. Pour le cas sujet, il faut quinz. ═ Lor. O. V. la note du vers 17. ═ Pesant et gref. O. Pour le sujet singulier, pesanz e griefs.
Vers 1688. — Tuz. O. Pour le s. p., il faut tuit. ═ Chevalers. O. Il faut chevalier, à cause du cas sujet.
Vers 1692. — Oliver. V. la note du vers 1500.
Vers 1693. — Chers. O. V. notre théorie sur les vocatifs. (Note du vers 15.) ═ Vos. O.
Vers 1695. — Poüms. O. V. notre théorie sur les 1res personnes du pluriel, à la note du vers 42.
Vers 1696. — Barons. O.
Vers 1697. — Amis. O. V. la note du vers 15 (sur les vocatifs). ═ Vos. O.
Vers 1698. — Oliver. V. la note du vers 1500.
Vers 1700. — Oliver. O. V. la note du vers 1500.