Vers 2197. — Sentes. O. Partout ailleurs on trouve seint, seintes.
Vers 2198. — Mort. O. V. la note du vers 611.
Vers 2200. — Lire en assonances, à la fin des vers de cette laisse : Recercier, Olivier, enbraciet, culchiet, seigniet, pitiez, Olivier, Renier, Runiers (ou Riviers), desmailier, cunseillier, chevalier.
Vers 2201. — Avant ce vers, Bartsch en ajoute un autre tiré de Venise IV : De soz un pin e folut et ramer. Nous l’ajouterons aussi, mais en nous servant du Ms. de Paris :
De suz un pin, de lez un eglentier...
Vers 2202. — Encontre sun piz. O. Cuntre. G. Mu. — Encuntre rompt la mesure ; cuntre est justifié par le Ms. de Paris : Contre son pis le prent à embraier.
Vers 2203. — Arcevesques. O. Erreur évidente. ═ Vent. O. Nous avons adopté vient, qui est plus fréquemment usité (v. 793, 2055, 2117), comme tient au lieu de tent. D’ailleurs l’assonance l’exige.
Vers 2205. — Arcevesque. O. Il faut l’s final pour le cas sujet. ═ Asols. O. Pour le cas régime, il faut asolt (absolutum).
Vers 2206. — Pitet. O. Pour le cas sujet, il faut pitiez.
Vers 2207. — Bels. O. V. notre note sur les vocatifs (au vers 15).
Vers 2208. — Vos. O. V. la note du vers 17. ═ Bon n’est pas dans le Ms. ; mais Versailles, Paris, Lyon et Venise VII nous le donnent. ═ Le comte Renier de Gennes joue un rôle très-important dans le Roman de Girars de Viane. Il est fils de Garin de Montglane, frère de Girart de Vienne, de Mille de Pouille et d’Hernaut de Beaulande. Après avoir soulagé la misère de son vieux père, il part avec Girart et arrive, en quête d’aventures, à la cour de Charlemagne. (Éd. P. Tarbé, pp. 1-12.) Il ne s’y fait d’abord connaître que par ses brutalités, et force ainsi l’Empereur à le prendre à son service. (Ibid., pp. 11-20.) Alors il fait oublier sa grossièreté et son orgueil, en se rendant véritablement utile au roi de France et en délivrant les environs de Paris des brigands qui les infestaient. Mais sa nature violente prend bientôt le dessus, et il réclame à Charles la récompense de tant de services. (Ibid., pp. 20-30.) Le roi de Saint-Denis s’empresse de se débarrasser de ce dangereux ami. Il l’envoie à Gennes épouser la fille du feu duc. (Ibid., pp. 30-32.) Renier part, épouse la dame et fortifie sa ville : car il ne rêve que de guerre. (Ibid., pp. 32-33.) Il a bientôt deux beaux enfants : l’un est Olivier, l’autre est Aude. C’est durant le siége de Vienne par Charlemagne, que le premier révèlera son courage, et la seconde sa beauté. D’ailleurs les fils de Garin chargent de leur querelle le seul Olivier, qui combat plusieurs jours contre le champion de l’Empereur, contre Roland. C’est alors que Roland se prend pour Olivier d’une amitié que rien ne