frique, la plus renommée pour ses tissus était Alexandrie, « dont les pailes sont devenus comme un lieu commun de nos anciens Romans, où ils sont nommés à chaque vers. » Et ces mentions ne sont pas moins fréquentes dans les écrivains arabes. Alexandrie « était en réalité l’entrepôt des marchandises de l’Orient et de l’Occident, le marché principal où venaient s’approvisionner les grands négociants du moyen âge. » (Id., ibid., page 279.) Or le principal objet de ce commerce, c’étaient les pailes, les étoffes de soie qui, « jusqu’au xve siècle, furent comptées au nombre des étoffes les plus précieuses. » (Id., page 280.) V. les vers 403, 463. ═ Lire plutôt lorier.
Vers 2653. — U[n]. Mu. La dernière lettre n’est pas visible dans le manuscrit. ═ Olifan. O. V. la note du vers 1059.
Vers 2654. — Li païen Baligant. O. Pour le cas sujet, il faut Li païens Baliganz.
Vers 2655. — E tuit li altre. O. E n’est pas dans le manuscrit.
Vers 2656. — Premer. O. Pour le cas sujet, premers. Lire premiers.
Vers 2657. — Oiez ore. O. Oiez tuz ore. G. Ore oiez. Mu. J’ai adopté la leçon qui convient le mieux pour la mesure du vers. ═ Vaillant. O. V. notre note sur les vocatifs, au vers 15. ═ Lire chevalier et (?) vaillant.
Vers 2659. — Manger. Ce mot ne se trouve, comme assonance, que dans une laisse en ier.
Vers 2660. — At. O. V. la note du vers 2.
Vers 2661. — Voeill n’est pas dans le manuscrit. ═ Querant. O. Pour le s. s. m., il faut queranz.
Vers 2663. — Josqu’il. O. V. la note du vers 510. ═ Mort... vif... recreant. O. Le cas sujet exige morz... vifs... rccreanz.
Vers 2664. — Genoill. O. Genuilz, plus conforme à notre phonétique, se trouve au vers 2192.
Vers 2665. — Lire en assonances, à la fin des vers de ce couplet, afichiet, ciel, O. plaidier, cunseilliet, chevaliers, volentiers, algiez, aidier, iert, O. chalcier, mier, chief et bien, O.
Vers 2666. — Lire lerrat. (Vers 574, 785, 803, 2063, et aussi 457) ═ Ciel. O. V. la note du vers 545.
Vers 2667. — Que il ainz. O. G. a restitué il alge, et Mu. il alt. ═ Oxford porte o Carles. Nous avons préféré la leçon u, plus étymologique.
Vers 2668. — Loent. O. Mais on voit encore nettement les traces d’un d effacé. (Cf. lodet, vers 226.) Le scribe a pu hésiter ; car le d commençait à se retirer de ce verbe (loez, vers 3948 ; loat, 420 ; loerent, 206 ; loement, 1709).