pundre, 1756. Veez avant de dous liwes de nus, 2425. Liues, 688 ; lius, par erreur, 817.
LO. Article, r. s. m. (Illum.) Puroffrid lo guant, 2365. V. Le, qui est la forme correcte.
LOEMENT. R. s. Approbation (Laudamentum) : Mais ne l’ ferez par le men loement, 1709.
LOÉE. Part. pass., employé adjectivement. C’est l’épithète de la France : L’orgoil de France la loée, 3315. V. le suivant.
LOER. Verbe actif. Inf. prés. (Laudare.) Tant ne l’vos sai ne preisez ne loer, 532. — Ind. prés., 3e p. s., lodet : Ki ço vos lodet que cest plait degetuns, 226. 2e p. p., loez : Que me loez de cels qu’ai retenuz, 3948. 3e p. p., loent, lodent (?) : Si hume li loent, si li unt conseillet, 2688. — Parf. simpl., 3e p. s., loat : Loat sun Deu, ne fist altre respuns, 420. 3e p. p., loèrent : Loèrent vos alques de legerie, 200. — Subj. prés., 3e p. s., lot : Ki que l’ blasme ne qui l’ lot, 1546, et, au réfléchi : Nen est dreiz qu’il s’en lot, 1950. — Part. pass., employé adjectivement, r. s. f., loée : L’orgoil de France la loée, 3315. ═ Loer a deux sens qui dérivent visiblement l’un de l’autre. Il signifie « louer » (v. 532 et 1546), « remercier » (v. 420), etc., et, par extension, « approuver » ; puis, enfin, « conseiller » (226, 3948, 206). Rem. au vers 1950, la locution « se louer de », que nous avons précédemment citée et qui est déjà usuelle.
LOEWIS. S. s. m. Nom d’homme. (Ludovicus, du germ. Hludo-wig, « qui est la forme carlovingienne du mérovingien Chlodovech. ») Or, la forme vech vient, suivant Fœrstemann, Graff et Grimm, de wig, wic, « combat » ; suivant Wackernagel, du gothique veiha, « saint. » M. d’Arbois de Jubainville reste indécis entre ces deux explications du thème mérovingien vêcha. (Mémoires de la Société de linguistique de Paris, I, fasc. du 4 octobre 1871.) Ço est Loewis, mes filz, 3715, 3716.
LOHERENGS. R. p. m. Lorrains (Lotharingos), 3077, et loherencs, 3700.
LOI. Pronom, pour lui, 1375, 1522, 3614. V. Lui.
LOIGN. Adverbe. Loin (Longe) : Li quens Rollans ne li est guaires loign, 1897. On trouve la forme luign au v. 250 : Vos n’irez pas uan de mei si luign. Une 3e forme, où le g ne se retrouve plus, est luinz. En parlant des païens, on dit, au v. 2429 : Ja sunt-il si luinz. Mais la forme la plus employée est loinz : Trop nus est loinz Carles, 1100. Tere Major mult est loinz ça devant, 1784. Ne loinz ne près, 1992. Cf. 2622.
LOINZ. V. le précédent.
LOITER. Verbe neutre. Inf. prés. Lutter (Luctari) : Prenant sei à bras ambesdous por loiter, 2552. L’assonance exige loitier.
LOR. Pronom employé, dans le sens du datif pluriel, pour « à eux ». (Illorum.) Il lancent lor e lances e espiez, 2074. Li quint... lor est pesant, 1687. Cf. 1448. (V. Lur, qui est la forme la plus usitée.)
LOR. Adj. ou pronom possessif, r. p. m. Leurs (Illorum) : Lacent lor helmes, 996. On l’emploie sans substantif : Si requerent les lor, 1445, comme nous disons aujourd’hui : « Ils cherchent les leurs. » V. Lur.
LORAIN. R. s. m. Nom d’homme (Venise IV donne la leçon Loterant. Faut-il supposer la forme latine Lothramnum ??), 3469.
LORER. R. s. m. Laurier (Laurarium) : Suz un lorer ki est en mi un camp, 2651. La forme correcte, mal lue par notre scribe, doit être lorier.
LOS. R. s. m. Gloire (type masculin, dérivé de laus) : En dulce