cution adverbiale : par veir, qui vient de per verum, 87, 520, 692.
VEIREMENT. Adv. Vraiment (Veramente), 615, 882, 953, 1427, 1596, 3190.
VEIRS. Adj. Vraiment (Vere) : Guenes respunt : « Jo ne sai veirs nul hume, » 381. Je pense que l’s a été ici ajouté par analogie ; on ne peut l’expliquer comme celui de volontiers.
VEISDIE. R. s. f. Trahison (anc. haut allem. bausi) : Guenes... par grant veisdie cumencet à parler, 675.
VEÏSEZ. Verbe act., 2e p. p. de l’imp. du subj. de vedeir, employé comme conditionnel (Vidissetis), 349.
VEÏSSEZ. Même mot que le précédent, mais plus étymologique, 1622. V. Vedeir.
VEÏSSUM. Verbe actif, 1re p. p. de l’imp. du subj. de vedeir. (Vidissemus.) Se veïssum Rollant, einz qu’il fust mort, 2804.
VEÏST. Verbe act., 3e p. s. de l’imp. du subj. de vedeir, employé comme conditionnel. (Vidisset). Ki lui veïst Sarrazins desmembrer... — De bon vassal li poüst remembrer, 1970, 1972. Cf. 1341, 1680, 3473.
VEIT. Verbe act., 3e p. s. de l’ind. prés. de vedeir (Videt), 303, 530, 958, 959, 1019, 1110, 1628, 2124, 2446.
VEÏSTES. Verbe act., 2e p. p. du parf. simpl. de vedeir (Vidistis), 2475.
VEIZ. Verbe act., 2e p. s. de l’ind. prés. (?) ou de l’impér. de vedeir (Vides ou vide), 2979. Pour les sept mots qui précèdent, voyez Vedeir.
VELTRES. S. s. m. Chien de chasse. (Vertragus dans Martial ; dans la loi salique, Veltrum, Veltrem, au r. s. Voyez Diez, dern. édit., I, 440) : D’enz de (la) sale uns veltres avalat, 730. — R. p. m. : veltres, 128.
VELZ. Adj., s. s. m. Vieux (Vetulus), 905, 929, 970, 3050. Cf. 1° Vielz, 523, 538 ; 2° viel (par erreur), 2615 ; 3° veilz, 1771, 2409, 2807, et 4° veillz, 796. — R. s. m. : 1° veill, 2189, 3470 ; 2° viell, 2048, et par erreur, velz, 171. — S. p. m. : veill, 112. Même observation qu’au mot veill, relativement aux assonances en ier.
VEN. Verbe neut., impér., 2e p. s. Viens (Veni), 3594.
VENDRAT. Verbe neut., 3e p. s. du fut. de venir. (Venire habet.) Vendrat le jurz, 54. Quant Carles vendrat, 1928. Cf. 2103. V. Venir.
VENDRE. Verbe act. et réfléchi, inf. prés. (Vendere.) En Sarraguce sa maisnée alat vendre, 1407. Tel as ocis que mult cher te quid vendre, 1590. Cf. 3012. — Parf. comp. au réfléchi, 1re p. s., me sui vendut : Sempres murrai, mais cher me sui vendut, 2053. — Fut., 3e p. p., au réfl. : se vendrunt : Einz que il moergent, se vendrunt mult cher, 1690. — Subj. prés., 3e p. s., au réfl., se vende, 1924. ═ Rem. l’expression : « Se vendre cher... »
VENDRUNT. Verbe neut., 3e p. p. du fut. de venir. (Venire habent.) De plusurs regnes vendrunt li hume estrange, 2911. V. Venir.
VENENT. Verbe neutre, 3e p. p. de l’ind. prés. de venir (Veniunt), 818, 2640, 2645. V. Venir et Vienent.
VENEZ. Verbe neutre, 2e p. p. de l’impér. de venir (Venite), 953, 2844, 3326, 3508. ═ Rem., à ce dernier vers, la locution : venez avant, qui signifie « approchez ».
VENGER. Verbe act. et réfléchi, inf. prés. (Vindicare.) 1° Actif. Inf. prés. : venger, 1149, 1505, 1744, 2539. — Parf. comp., 1re p. s., avec un r. p. m. : ai venget, 1951. — Fut., 3e p. s. : vengerat, 2145. — Impér., 2e p. : vengez, 213, 2428, 3411, 3627. ═ 2° Passif. Fut., 3e p. s., avec un s. s. m. : serat venget, 2808. ═ 3° Réfléchi. Inf. prés. : se venger, 1873, et, à la 2e p. : se venger, 2456. — Parf. comp., 1re p. s. : m’en sui venget, 3778. ═ Le sens est le