Droit dans leurs rapports avec notre littérature poétique. Nous voudrions que la lecture de nos vieux Romans fût par là rendue plus facile ; nous voudrions que notre livre servît un peu de Dictionnaire ou de Manuel à tous ceux que la lecture du Roland aura passionnés pour une poésie si française et si chrétienne.
C’est pour vulgariser notre langue du moyen âge que nous avons voulu composer un Glossaire aussi complet. Nous pensons qu’avec ce Lexique un débutant pourrait comprendre aisément les documents français du xiie siècle, et c’est un résultat qui ne serait véritablement pas sans quelque utilité. Cette même pensée de vulgarisation nous a porté à ajouter à chacun des mots du Glossaire son origine immédiate, son étymologie latine, celtique ou germaine.
C’est ce désir enfin de répandre et de populariser la science qui nous a fait donner à notre Table des proportions plus étendues et qui rendront peut-être la lecture de ce volume accessible à plus d’esprits.
Nous penserions manquer à un devoir si nous n’adressions pas ici de publics remercîments à M. Mame, qui n’a pas craint, au prix de sacrifices immenses, de consacrer tout un volume à des matières si arides qu’un public assez restreint est seul en état de comprendre et de goûter. Nous désirons très-vivement que l’opinion publique s’en montre plus reconnaissante à notre éditeur qu’à nous.
Et maintenant nous laissons aller notre livre à son