Page:Gautier - La Peau de tigre 1866.djvu/368

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lier de l’Opéra ou le vestibule des Italiens, quand les duchesses du monde ou du demi-monde attendent leurs voitures, drapées de burnous blancs, de cabans rayés, de camails d’hermine, de sorties de bal capitonnées et bordées de cygne, d’étoffes merveilleuses de tous les pays ; la tête étoilée de fleurs et de diamants, le bout du gant posé sur la manche du cavalier, dans toute l’insolence de leur beauté, de leur jeunesse et de leur luxe, et vous verrez si, devant son tableau, on parlera de la pauvreté de notre costume !