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Page:Gautier - La Question des serpentins, paru dans La Science Française, 22 mai 1896.djvu/15

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répand en une nuit, sur une superficie restreinte, sous forme de purée de légumes et d’innommables arlequins, l’armée des maraîchers, tripiers, bouchers, poissonniers, etc., virevoltant autour des Halles. Rien n’empêche, au surplus, les autorités municipales de faire procéder, dès l’aube, au lendemain de chaque kermesse serpentine, à un sérieux arrosage à la lance, suivi d’un balayage méthodique, de façon qu’à huit heures du matin tout soit remis en état. N’est-ce pas à la faveur de semblables mesures que la circulation est quotidiennement rendue possible dans le quartier Saint-Eustache ?