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Page:Gautier - La Question des serpentins, paru dans La Science Française, 22 mai 1896.djvu/4

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LA QUESTION

DES SERPENTINS




C’est une question éminemment parisienne que celle des serpentins, et, en dépit du vieux proverbe qui veut que, passé la fête, on prenne congé du saint, personne ne saurait trouver inopportun ni déplacé que je la soulève au moment où un nouveau conseil municipal s’apprête à prendre la barre du gouvernail en main.

Au demeurant, si la Science Française possède nombre d’abonnés, de lecteurs et d’amis en province et à l’étranger, elle en possède également beaucoup à Paris, dont elle a le devoir d’étudier les besoins et de défendre les intérêts. Sans compter que Paris, étant toujours et quand même la Ville Lumière, la capitale virtuelle du monde civilisé, la Mecque intellectuelle