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le collier des jours

— « Prends garde qu’il ne te saute à la figure » recommandait tante Lili.

Le noyé émergeait alors, les yeux hors de la tête, réduit à rien, les poils collés, gluants et ruisselants, lamentable et ridicule. On le remontait pour l’essuyer et le sécher ; mais avant cela je m’étais bien vite sauvée pour me refourrer dans mon lit, où, un peu grelottante et très impressionnée, j’avais beaucoup de peine à me rendormir.