Page:Gautier - Le Roman de la momie, Fasquelle, 1899.djvu/112

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thie, sembla chercher du regard sur la terrasse et à la galerie extérieure une figure connue.

Un beau jeune homme, nonchalamment appuyé à une des colonnettes du pavillon, paraissait regarder la foule ; mais ses prunelles sombres, devant lesquelles semblait danser un rêve, ne s’arrêtèrent pas sur le char qui portait Tahoser et Nofré.

Cependant la petite main de la fille de Pétamounoph s’accrochait nerveusement au rebord du char. Ses joues avaient pâli sous la légère couche de fard dont Nofré les avaient peintes et, comme si elle défaillait, à plusieurs reprises elle aspira l’odeur de son bouquet de lotus.