nel selon leurs rites, je reviendrai et je ferai devant toi un autre miracle. »
Au bout de sept jours, Mosché reparut. Il dit à son serviteur Aharon les paroles de l’Éternel :
« Étends ta main avec ton bâton sur les rivières, les fleuves, les étangs, et fais monter les grenouilles sur le pays d’Égypte. »
Aussitôt qu’Aharon eut fait le geste, du fleuve, des canaux, des rivières, des marais surgirent des millions de grenouilles ; elles couvraient les champs et les chemins, sautaient sur les marches des temples et des palais, envahissaient les sanctuaires et les chambres les plus retirées ; et toujours des légions nouvelles succédaient aux premières apparues : il y en avait dans les maisons, dans les pétrins, dans les fours, dans les coffres ; on ne pouvait poser le pied nulle part sans en écraser une ; mues comme par des ressorts, elles bondissaient entre les jambes, à droite, à gauche, en avant, en arrière. À perte de vue, on les voyait clapoter, sauteler, passer les unes sur les autres : car déjà la place leur manquait, et leurs rangs s’épaississaient, s’entassaient, s’empilaient ; leurs innombrables dos verts formaient sur la campagne comme une prairie animée et vivante, où brillaient, pour fleurs, leurs yeux jaunes. Les