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LE TROISIÈME RANG DU COLLIER

jouissait déjà d’un très gros ventre, et il pèse horriblement, à tel point que le Chinois s’aplatit sous sa masse, et, il a beau s’efforcer, il ne peut emporter ce mort trop lourd.

— Eh bien, coupons-le en deux !


Alors, à l’aide d’un grand sabre, ils s’efforcent de faire deux tronçons du Tartare, ce qui n’est pas trop difficile, étant donné les coussins dont il est formé ; quand ils y sont parvenus, l’amant enveloppe une des moitiés dans un tapis et l’emporte ; il viendra chercher le reste la nuit suivante…

Villiers, dans la salle, a déjà deviné que cette première syllabe, mise en action, doit être : « Tar », — la moitié d’un Tartare !


Il s’agit maintenant de faire reconnaître l’illustre Pasdeloup dirigeant un « concert populaire », et c’est à moi qu’est échu cet avatar peu aisé. Je me suis fait une barbe avec des écheveaux de soie jaune et j’ai endossé un habit noir à Wagner. Servais doit se multiplier pour figurer le public, le municipal, etc., — tandis qu’au loin Richter est l’orchestre.

On s’accorde en donnant le la avec une insis-