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I
FRANÇOIS VILLON.
Une étude charmante et curieuse, c’est l’étude des poëtes du second ordre : d’abord, comme ils sont moins connus et moins fréquentés, on y fait plus de trouvailles, et puis l’on n’a pas pour chaque mot saillant un jugement tout fait ; l’on est délivré des extases convenues, et l’on n’est pas obligé de se pâmer et de trépigner d’aise à de certains endroits, comme cela est indispensable pour les poètes devenus classiques.
La lecture de ces petits poëtes est incontestablement plus récréative que celle des célébrités les plus reconnues ; car c’est dans les poëtes du second ordre, je crois pouvoir l’avancer sans paradoxe, que se trouve le plus d’ori-