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LES PRINCESSES D’AMOUR

mant Nagato-no-Kami, se rend à Kioto.



« Oh ! qu’elles sont lourdes au cœur les journées de solitude, d’angoisse et d’attente ! Elles semblent interminables et pourtant, comme toutes se ressemblent, les mois passent, sans laisser d’autre souvenir que celui d’une monotone souffrance.

« Dans ce grand château de Fusimi, sauf la garnison, qui veille aux murailles, il n’y a plus que les femmes. Notre princesse réside au château d’Hagi, et l’ordre ne nous est pas parvenu de la rejoindre.

« Aucun service ne nous appelle plus. Les robes de cour, comme de belles