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LES PRINCESSES D’AMOUR

thé, aux boiseries vermoulues, toute noire, sous le ruissellement de la pluie, qui tombait ce jour-là. Elle devait dater de loin, la pauvre bicoque, et ne sacrifiait guère au goût nouveau, les carreaux de papier, étaient, là, toujours de mise, et il faisait sombre à l’intérieur, surtout par cette journée triste.

Avant d’entrer, Yamato dissimula, dans un angle, son parapluie anglais, pour ne choquer personne, car il savait qu’en ce lieu, toute nouveauté était en exécration.

L’hôte, un vieillard au visage tout hérissé de poils blancs, s’avança, salua avec des formules anciennes, et se prosterna, malgré son âge.

Yamato, affectant l’air hautain des an-