Cette page a été validée par deux contributeurs.
241
LES PRINCESSES D’AMOUR
ciens nobles, ne le releva pas tout de suite.
— Votre maison, à ce qu’on m’a dit, est fréquentée par des samouraïs, fidèles au passé, vieillis dans les batailles, qui dédaignant les métiers vils, endurent fièrement la misère.
— Oui, monseigneur, répondit l’hôte, qui après de grands efforts parvint à se remettre debout, la plupart de ceux qui viennent, ici sont des héros méconnus, qui vivent de souvenirs, et meurent de faim, noblement.
— Avez-vous du monde en ce moment ?
— Quelques-uns, qui furent célèbres, sont là.
— Ne pourrais-je pas les apercevoir un instant, sans être vu ?