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LES PRINCESSES D’AMOUR

croyait. Ils traversèrent une cour, entourée de bâtiments, délabrés, mais encore solides et montèrent deux marches trempées de pluie. Ils secouèrent leurs vêtements, sous la galerie abritée.

Un bruit, d’abord confus, de piétinements et de clameurs devint distinct et éclata tout à fait, quand le vieux eut écarté, à la largeur d’un œil, le panneau formant porte.

Une salle assez grande apparut, au plancher nu, au plafond bas, où une dizaine d’êtres singuliers joutaient, à la lance, en s’excitant de la voix.

« Jo-i ! Jo-i ! » (hors les étrangers) le cri de guerre, des partisans du Mikado, pendant les révoltes, dominait.

Yamato, très intéressé par le spectacle, écarquillait un œil, en fermant l’autre.